Merci Dédé pour nous avoir accueilli encouragé pour tes mots toujours justes et d'une extrême gentillesse. Au dernier Trail de Scaer j'étais blessé et j'ai eu ainsi le plaisir de converser plus longtemps avec toi.Tu ne savais pas encore l'origine de tes douleurs.Tu n'as pas entendu l'ovation donnée lors de la soirée de remise des prix du challenge Armor Argoat.Malgré nos encouragements tu as pris ton départ. Nos pensées vont a Céline et a tes proches. Adieu l'ami

Philippe Ehouarne.

 

Un hommage sera célébré le lundi 5 décembre a 15h 30 au Crématorium de Quimper.

 

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Nous faisons, cette semaine, un détour par la Bigoudénie, à la rencontre d'André Le Floc'h, qui, dans l'activité de la course à pieds, porte une double casquette de coureur et de speaker. Nous faisons, cette semaine, un détour par la Bigoudénie, à la rencontre d'André Le Floc'h, qui, dans l'activité de la course à pieds, porte une double casquette de coureur et de speaker. L'ancien instit' concède prendre beaucoup de plaisir dans cette discipline qui favorise, selon lui, le brassage culturel. - Depuis quand et pourquoi faites-vous de la course à pieds ? De manière régulière, cela fait quatre ans, depuis que je suis en retraite. Avant ça, j'avais fait Saint-Pol - Morlaix en 1986 et 1996. Me mettre à la course à pieds ça correspondait à un besoin de me dépenser. Il faut dire que mon épouse Céline (souvent parmi les premières V2, NDLR) court, elle, depuis 15 ans, donc j'étais déjà dans le milieu. - Exige-t-elle une discipline particulière, voire de faire des sacrifices ? Non. Pour moi qui cours à mon petit niveau, ce n'est pas la peine de faire trop de sacrifices : une hygiène de vie ordinaire suffit tout à fait. En revanche, il est très important de s'entraîner assidûment. Alors, je m'entraîne trois fois par semaine et surtout j'essaie de ne pas me trouver de fausse excuse pour ne pas sortir faire une séance... - Si vous avez pratiqué d'autres sports, qu'est-ce qui vous plaît dans celui-là ? J'ai été footeux jusqu'à 38 ans. Je jouais milieu défensif et déjà, j'aimais beaucoup courir sur le terrain. Entre les deux disciplines, j'y vois une différence fondamentale, c'est qu'en course, on ne sait jamais à qui on a affaire. Sur une ligne de départ, chacun porte une paire de chaussures, un short et un tee-shirt, alors on ne sait pas qui est notaire, avocat, médecin ou agriculteur. Chacun discute d'égal à égal avec son voisin et ça permet de confronter l'élite à la masse, voire même de créer du lien social. C'est même, à mon avis, le lieu de brassage par excellence. L'autre différence, c'est que hommes et femmes courent la même compétition. Et quand je vois qu'Isabelle Ponza peut damer le pion à quelque 350 garçons, ça met à la raison quelques machos... - Combien de courses faites-vous par an et combien d'entraînements par semaine ? J'en fais une vingtaine et donc trois entraînements par semaine. - On entend parfois dire que la course à pieds, c'est une drogue. Qu'en pensez-vous ? Ce mot-là me fait un peu peur. Je parlerais plutôt de besoin, car c'est vrai que, une fois qu'on a commencé, ça paraît difficile de s'arrêter. - Quels sont vos objectifs, sur une saison, ou dans votre carrière ? J'en ai deux, qui sont de me faire plaisir et d'éviter d'être blessé. Alors, pour ça, j'écoute mon corps, comme au marathon du Bout du Monde, que j'ai arrêté au 33 e kilomètre, sinon j'allais me faire mal. - Quels sont vos temps de référence et cherchez-vous à les améliorer ? Je n'ai aucune ambition chronométrique. Ma seule ambition, dans la course à pieds, c'est de commencer une course et de la finir. Même sur les rotules, parce que, le lendemain, c'est oublié... Et puis tisser des relations d'amitié au sein de cette grande caravane, c'est plus important que faire des temps. - Qu'avez-vous envie de dire à ceux qui pensent que la course à pieds, c'est ennuyeux, voire que ce n'est pas un sport ? Tous les magazines spécialisés préconisent d'y aller progressivement, de se contenter de faire 500 m ou 2 km au début. Je crois que ceux qui disent ça, ce sont des gens qui ont placé la barre trop haut d'entrée et qui se sont grillés... Question subsidiaire : c'est plus facile de courir ou d'animer ? De courir, sans hésiter. Quand je suis speaker, je travaille sans filet, alors que, quand je cours, que je finisse 240 e ou 410 e , ça n'a pas d'importance.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20070810&article=20070810-1380291&type=ar#

 

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